La meilleure poutine que j'ai jamais eue - Chez Ashton à Québec-Ville
Posté le 04. Avril 2012 • 3 minutes • 580 mots
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Je mange une quantité assez importante de poutine. Pas quotidiennement ou quoi que ce soit d’autre, cela serait dangereux. Même stupide. (Et en plus la poutine se loge directement dans mes cuisses) Pour moi, la poutine est quelque chose dont on se laisse aller de temps en temps. Un repas rapide (typiquement apprécié en état d’ébriété) pour vous rappeler, ainsi qu’à ceux qui vous entourent, votre opinion sur le régime alimentaire. Nous finissons tous six pieds sous terre tôt ou tard, je préfère passer un peu de mon temps à profiter de quelque chose que j’aime. Frites, sauce, et une bonne poignée ou deux de fromage en grains frais. Voilà un plat fait avec amour ! J’ai mangé de la poutine partout au Canada, et bien que j’aie clairement plusieurs établissements à découvrir, je ne peux m’empêcher d’écrire sur Chez Ashtons à Québec.
Chez Ashtons, le lieu de naissance de la poutine
Il y aura toujours des opinions divergentes, mais on dit que Chez Ashtons est l’inventeur de la poutine. Il y a eu de nombreuses revendications par le passé, mais à la fin de la journée, cela n’a pas vraiment d’importance pour moi. Je suis juste content que le Québec ait partagé ce plat avec le reste du Canada. Si vous parlez aux habitants et leur dites que vous allez chez Ashtons, vous recevrez soit un grand sourire et un pouce levé, soit un cliquetis de la langue avec un visage froncé. Peut-être est-ce à cause de la nature fast-food de Chez Ashtons. Beaucoup de gens pensent qu’un plat culturel aussi incroyable que la poutine ne devrait pas être servi en moins de 5 minutes. Je ne partage clairement pas cette philosophie. Je venais de quitter des célébrations après Crashed Ice, ayant participé à quelques boissons pour la Saint-Patrick avec ma petite sœur. Tous ces festivités et cette excitation avaient provoqué une faim sérieuse. Il était temps. Nous avons fait le trajet jusqu’à la rue Saint-Jean, en passant devant des groupes d’adolescents et d’adultes français ivres. Nous sommes restés concentrés, “Ce n’est pas le moment de socialiser !”. Nous sommes arrivés chez Ashtons et avons fila directement vers la file d’attente.
Je commande en français du mieux que je peux, ce qui malheureusement, après quelques verres, est aussi considéré comme le pire. La gentille fille derrière le comptoir a ri et a déchiffré ce que je lui ai dit. Quelques minutes plus tard, nous avons reçu deux grands plats de poutine originale. Rien d’extraordinaire, pas d’ajouts, pas de morceaux de saucisses ou d’éclaboussures de sauces étranges. Juste une poutine québécoise traditionnelle. J’ai observé cette poutine. De délicieuses frites fraîchement coupées, une sauce onctueuse, et des morceaux de fromage de la taille de doigts humains. C’était magnifique ! Un homme ivre ne peut observer de la nourriture comme ça que peu de temps. Ma fourchette a rapidement touché le plat, et le concassage a commencé. Les frites ont conservé leur consistance, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas devenues un désordre spongieux. Les morceaux de fromage étaient bien répartis dans les frites, veillant à ce que je n’en mange pas tous avant d’atteindre le fond. C’était la poutine parfaite. Simple, élégante, et confectionnée avec des années d’expérience. J’ai donné un high five à ma sœur et ai ri, “Wow, c’était incroyablement bon ! Le Québec sait faire de la poutine !”.