TBEX 2011 confirme officiellement que je ne suis pas un Jabroni
Posté le 15. Juin 2011 • 2 minutes • 372 mots
Quitter Vancouver après le TBEX était un peu surréaliste. Après avoir rencontré tant de voyageurs, écrivains et professionnels de l’industrie du tourisme partageant les mêmes idées, il était triste de dire au revoir. Heureusement, de plus grandes et meilleures choses se profilent à l’horizon, ce qui me donne un nouvel élan pour mon avenir dans l’industrie de l’écriture de voyage. J’ai tellement retiré de cette conférence d’écriture. Des sessions, des conseils de professionnels de l’industrie, jusqu’aux conversations profondes que j’ai eues avec d’autres voyageurs. Il semblait que tout le monde “comprenait”. Il y a un avenir pour les écrivains de voyage indépendants, il y a un avenir pour les blogs en ligne, il y a un avenir pour un petit site Web de niche dédié au voyage à petit budget et aux aventures en plein air au Canada. J’ai perdu le compte du nombre de personnes que j’ai rencontrées ce week-end et qui ont demandé : “Alors, que fais-tu ?”. Après la vingtième fois, j’ai commencé à m’amuser avec cela. La question était posée, et je prenais une pose, attirant leur attention avec mon doigt vers le badge au-dessus de mon sein droit. “Tu fais du backpack au Canada?” - “Oui, Je fais du backpack au Canada”. Je leur expliquais alors ce que j’avais fait et ce que je voulais faire, et généralement, les choses se passaient bien. En fait, 9 fois sur 10, tout se passait à merveille. Les conseils fusaient et j’ai reçu beaucoup d’informations sur l’avenir de l’écriture de voyage. Une chose sur laquelle de nombreuses personnes (pas seulement des blogueurs) étaient d’accord, c’est que l’avenir n’était pas dans l’impression. La première chose à faire lorsque l’on envisage sérieusement de voyager est d’aller sur internet. Vous cherchez le coût d’un vol, vous cherchez un avis, vous trouvez des photos pour voir si c’est quelque chose qui pourrait vous plaire. C’est devenu un comportement normal, et pour une raison quelconque, il m’a fallu l’entendre de la part d’écrivains que j’aspire à être pour y croire pleinement. Tous les doutes que j’ai eus ont été effacés de chaque neurone de mon cerveau. Le Backpack Canada est là pour rester. Il évoluera. Il a un avenir et, surtout, il a un but.