Tire Dérable - Pourquoi n'es-tu pas partout ?
Posté le 28. Mars 2012 • 3 minutes • 505 mots
Table of contents
Un de mes souvenirs les plus chers de mon expérience en immersion française remonte à la quatrième ou cinquième année. J’habitais en Saskatchewan et nous avions une stagiaire enseignante du Québec qui partageait la culture française avec les salles de classe de toute l’école. La plupart d’entre nous sommes râlés à l’idée d’apprendre sur quelque chose de culturel. C’est alors qu’elle a mentionné que nous allions faire des bonbons dans la neige. Après avoir entendu cela, elle a officiellement capté mon attention !
Tire d’Érable, Sucette à l’Érable sur un Bâton
C’était la première fois que j’entendais parler du “Tire d’Érable”, ou Sucette à l’Érable pour nous, anglophones Canadiens. Notre enseignante française nous a emmenés en plein air en hiver. Nous avons appris que, autrefois, ce type de friandise était incroyablement populaire auprès des enfants, non seulement parce qu’elles étaient délicieuses, mais aussi parce qu’elles étaient amusantes à fabriquer. Nous avons regardé alors qu’elle faisait bouillir du sirop d’érable québécois jusqu’à obtenir un état liquide. L’odeur de sirop d’érable en train de fondre emplissait la cour de l’école entière. Aunt Jemima serait fière. Une fois prête, elle nous a distribué joyeusement des bâtonnets de glace et nous a indiqué où trouver de la neige propre. Elle a ensuite versé ce liquide chaud en une petite ligne droite et nous a dit d’attendre un peu avant de faire rouler nos bâtons à travers le chemin ambré.
Mmm, “Sucette à l’Érable”
Au fur et à mesure que le liquide se solidifiait autour du bâton, une “sucette à l’érable” était née. Forgée par la chaleur, la neige et les entrailles de l’arbre. Nous étions fascinés. Certains enfants se sont retrouvés avec plus sur leur visage que dans leur bouche, cela va sans dire. Quoi qu’il en soit, nous étions accrochés ! La culture française était officiellement géniale à partir de ce jour-là. Malheureusement, c’était la dernière fois que j’ai mangé du tire d’érable maison jusqu’à ma récente visite à Québec.
Vendu dans les rues du Vieux Québec
Sur les rues du Vieux Québec, de petits stands vendaient ces friandises au sirop d’érable. Un bac en contreplaqué contenait une étendue de neige propre. J’ai observé alors qu’un jeune homme éclaboussait la neige avec une généreuse quantité de sirop d’érable liquide. Une cliente attendait que ça refroidisse, son sourire grandissant en voyant que c’était prêt. Lentement et avec confiance, elle a fait rouler le bâton en bois à travers le toffee durcissant. Ce n’était visiblement pas sa première fois.
Je me suis rapidement mis en ligne avec ma sœur et quelques amis, et pour environ 2,00$, j’ai savouré mon bonbon canadien préféré. Toujours collant, toujours moelleux, toujours incroyablement savoureux ! J’ai parlé à mes amis en les observant dévorer les leurs. L’un des garçons avec qui j’étais mettait tout son cœur à le déguster. Il a souri et a commencé à déclarer bruyamment “Pourquoi n’en trouve-t-on pas partout !?!”. Il a vraiment aimé.