Randonnée à cheval dans le parc national de Prince Albert avec Sturgeon River Ranch
Posté le 08. Décembre 2011 • 2 minutes • 393 mots
Si vous êtes de la Saskatchewan, il y a de fortes chances qu’un peu de cow-boy coule dans vos veines. Que ce soit cette nature fantasque que nous semblons avoir quand il s’agit de longs trajets en voiture (par exemple, “Ce n’est qu’une course de 8 heures, facile comme tout !), ou l’amour général que la plupart des gens des Prairies semblent avoir pour la musique country. Tout le monde dans cette petite province des Prairies aime revendiquer qu’il est un peu plus cow-boy que le voisin. Vous ne croiriez pas le nombre d’arguments que j’ai entendus où les gens se disputent sur la taille de leur ville natale. Peu importe à quel point vous pensez être cow-boy, il y a de fortes chances que vous ne jouiez même pas dans la même ligue que Gord Vaadeland, propriétaire et exploitant de Sturgeon River Ranch. Ce dernier Thanksgiving a été sans conteste l’un des plus mémorables que j’ai jamais eu. J’ai convaincu mon vieux de prendre quelques jours de congé et de me rejoindre dans le nord pour faire une promenade à cheval en automne dans la forêt boréale. Le but était d’apercevoir les plus de 400 bisons des plaines en liberté qui errent dans le parc national de Prince Albert. Nous ne savions pas à quel point nous nous approcherions. Ces murs de bêtes ont eu une vie difficile, pourtant malgré leur quasi-extinction, ils semblent prospérer dans le parc national de Prince Albert depuis leur réintroduction en 1969. Ils ont parcouru un long chemin depuis les premiers 50 ramenés. Cela est en partie dû aux efforts de conservation de Gord Vaadeland, fondateur et directeur exécutif de Sturgeon River Plains Bison Stewards. C’est seulement un de ses nombreux rôles, il est aussi le DE de CPAWS-SK et coordonnateur de la sensibilisation aux bassins versants pour le Conseil provincial du développement agricole et de la diversification. Dites ça 3 fois vite… (C’est impossible !) J’ai pris contact avec Gord alors que j’étais encore à Halifax et lui ai demandé s’il serait intéressé à me montrer sa région. Il a accepté avec plaisir, et en quelques semaines, nous avions une visite unique de la région organisée, comprenant une promenade à cheval dans la partie ouest du parc national de Prince Albert à la recherche des bisons, et le sommeil dans un tipi traditionnel à Ness Creek.