Retour en Saskatchewan : Roadtrip pour voir Joe Cocker & Tom Petty
PostĂ© le 22. Juin 2010 • 4 minutes • 683 mots
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Une escapade, un saut, et quelques vols plus tard, je me retrouvais de retour en Saskatchewan, dans la ville qui rime avec amusant (Regina). Cependant, les salutations avec ma ville natale furent Ă©courtĂ©es. Dans les 24 heures suivant mon arrivĂ©e, je me suis retrouvĂ© dans un roadtrip alcoolisĂ© jusqu’Ă Saskatoon avec de vieux amis pour voir Joe Cocker & Tom Petty chanter de tout leur coeur sur scène au Credit Union Centre.
Le roadtrip
Avec une bouteille de rhum et quelques bières de route en main, j’ai pris place Ă l’arrière de la voiture d’un vieil ami en espĂ©rant que cette nuit ferait exploser mon esprit d’Ă©merveillement. Mon ami Scott m’a surpris en entrant dans la voiture avec une bouteille de Baby Duck Champagne. Pour ceux qui ne connaissent pas, Baby Duck est un vin pĂ©tillant bon marchĂ© qui coĂ»te presque rien, a le goĂ»t des anges, mais est l’alcool le moins cher et le plus propice Ă la gueule de bois que l’on puisse trouver dans les magasins d’alcool. J’ai exprimĂ© ma joie par un geste de poing en l’air et dit “Rhum, c’est fini, je passe au Duck !” J’ai trinquĂ© avec Scott et pris une gorgĂ©e qui a joliment frĂ©tillĂ© directement dans ma cavitĂ© nasale, provoquant un cri enfantin, quoique sexy. J’adore les roadtrips !
Ă€ 30 minutes de la ville
… et nos bouteilles de Baby Duck touchaient Ă leur fin. Nous profitions de la journĂ©e ensoleillĂ©e, un agrĂ©able rĂ©pit par rapport Ă la quantitĂ© de pluie insensĂ©e que le Sud de la Saskatchewan a reçue ces dernières semaines. Les fenĂŞtres Ă©taient baissĂ©es, et parmi le son de la musique, nous avons entendu une sirène. Nous savions immĂ©diatement qu’elle ne venait pas de la chanson. On nous arrĂŞtait. J’ai ri. “C’est nul”, ai-je dit Ă certains des gars dans la voiture. Nous avons cachĂ© nos boissons ouvertes pour ne pas nous faire coincer avec des contraventions supplĂ©mentaires. Alors que je cachais ce qui restait de ma bouteille de Baby Duck, on m’a informĂ© qu’il y avait de la “Sticky Icky” dans la voiture. Ce qui n’a pas Ă©tĂ© une surprise, Ă©tant donnĂ© qu’il s’agissait d’un spectacle de Joe Cocker & Tom Petty. J’ai ri nerveusement. “On est foutus”, a dit l’un des gars.
Permis de conduire et carte grise, s’il vous plaĂ®t
La GRC a demandĂ© notre permis et notre carte grise, demandĂ© pourquoi nous Ă©tions pressĂ©s, nous lui avons dit que nous allions Ă un concert Ă Saskatoon. Il est parti avec le permis de notre ami. Nous attendions tous d’ĂŞtre priĂ©s de sortir du vĂ©hicule, ou tout au moins que l’officier ne jette un coup d’Ĺ“il et sente l’alcool, les drogues ou les cadavres. Au lieu de cela, nous avons eu un avertissement. “Ralentissez pour le reste du trajet les gars.” Nous avons rĂ©pondu par un “oui monsieur” et avons repris notre route en citant toutes les rĂ©pliques de Super Troopers. Ouf!
Des tapes dans les mains
En faisant une pause Ă l’extĂ©rieur de Davidson, nous avons rencontrĂ© plusieurs autres RĂ©ginois se rendant Ă Saskatoon pour le mĂŞme concert et leur avons racontĂ© notre chance. Des tapes dans les mains ont Ă©tĂ© Ă©changĂ©es, et nous avons repris la route pour le plus grand spectacle du monde. Nous sommes arrivĂ©s Ă Saskatoon, avons pris un repas et quelques bières Ă Avocados, un super petit restaurant avec un joli patio. Après quelques Cracked Canoes, nous nous sommes retrouvĂ©s chez l’un de nos amis pour un peu plus de prĂ©-drinking, le spectacle Ă©tant encore Ă quelques heures.
Tu n’as pas Ă vivre comme un rĂ©fugiĂ©
Après avoir consommĂ© une grande quantitĂ© de rhum & cokes, nous Ă©tions tous suffisamment prĂ©parĂ©s pour le spectacle. Nous sommes arrivĂ©s au Credit Union Centre avec 12 amis, certains nouveaux, certains anciens, et quelques-uns dont j’ai dĂ©jĂ oubliĂ© les noms. Nous avons pris nos places, un objet sans importance Ă un spectacle si intense, et avons Ă©tĂ© tĂ©moins des puissantes voix de Joe Cocker et des riffs accrocheurs de Tom Petty. Dire que c’Ă©tait un bon spectacle serait le plus grand euphĂ©misme du siècle. Jamais.